
Pour assurer une continuité de service impeccable de la solution Odoo, il est crucial de mener avec soin et précision l’opération de son déploiement, en tenant compte de diverses considérations essentielles.
Premièrement, un choix réfléchi des ressources de notre serveur, qui accueillera Odoo 16, est indispensable. Des éléments tels que le processeur, la RAM et la capacité de stockage doivent être sélectionnés avec attention et adaptés aux besoins spécifiques.
Deuxièmement, il est important de sélectionner des outils logiciels adéquats qui faciliteront la surveillance de nos serveurs. Ces outils doivent être capables de détecter tout type d’anomalie et permettre une récupération rapide en cas de dysfonctionnements ou de pannes système.
Afin d’offrir une perspective claire sur le processus de déploiement d’Odoo 16, nous explorerons, à travers un exemple pratique, toutes les étapes requises pour la mise en production d’Odoo 16. Bien que la méthode que nous allons illustrer soit applicable avec d’autres fournisseurs de solutions cloud, notre focus sera sur l’utilisation de Digital Ocean. Ce choix est motivé par les avantages qu’il propose, notamment une offre d’essai généreuse de 200 dollars, utilisables durant les deux mois suivant l’inscription, permettant de tester librement ses différents services.
Dans ce contexte, nous aborderons des aspects tels que la création d’une « droplet » (serveur VPS), les démarches pour y accéder, l’installation de Docker, docker-compose et Portainer, et finalement le déploiement ainsi que la gestion des instances Odoo 16.
Création de notre VPS Virtual Private Server :
Comme indiqué précédemment, nous opterons pour l’utilisation de Digital Ocean, un fournisseur de services cloud, dans le cadre de notre démarche. La première étape consiste à s’inscrire sur leur site officiel, une démarche qui peut également être effectuée via ce lien, qui offre un bonus de 200 dollars utilisables pendant deux mois.
Une fois sur le site, vous remarquerez un bouton d’inscription. En vous inscrivant via ce bouton, vous pourrez bénéficier et utiliser votre crédit bonus de 200 dollars. Il est important de noter que Digital Ocean débitera un minimum de 5 dollars, somme qui restera disponible pour utilisation après la période d’essai.
Après avoir complété l’inscription, accédez à votre espace administrateur. Cherchez et cliquez sur le bouton « Create » situé en haut de la page. Dans le menu déroulant qui apparaît, sélectionnez l’option « Droplets ».

Options de configuration de votre Droplet (VPS) :
Lorsque vous choisissez l’option « droplet », diverses configurations doivent être sélectionnées :
- Région : Choisissez la région la plus proche de votre localisation principale pour assurer une latence minimale (réduire le temps de réponse).
- Image : Optez pour le système d’exploitation Ubuntu, en sélectionnant la dernière version stable 64 bits (Ubuntu 22.04 LTS x64).
- Plan de Serveur : Sélectionnez un plan pour votre serveur. Il est recommandé de choisir au minimum un plan avec 1 Go de RAM (2 Go étant préférable) et 25 Go de disque dur. Cela permettra de lancer les conteneurs Docker sans rencontrer de problèmes de manque de mémoire ou d’espace disque.
- Méthode d’Authentification : Gardez la méthode d’authentification par défaut (mot de passe), et créez un mot de passe conforme aux exigences spécifiées. Assurez-vous de noter ce mot de passe, car il sera nécessaire pour l’accès SSH.
- Monitoring : Activez l’option gratuite « Add improved monitoring and alerting » pour avoir accès aux graphiques et aux indicateurs de performance de votre droplet.
- Nom de Droplet : N’oubliez pas de donner un nom significatif à votre droplet dans le champ « Hostname ».
- Autres Options : Notez que certaines fonctionnalités, comme les sauvegardes et l’espace de stockage supplémentaire, sont des options payantes.
Une fois toutes ces configurations effectuées, le bouton « Create droplet » apparaîtra. Cliquez dessus pour créer votre premier Droplet (ou VPS).

Accès à votre Droplet (VPS) :
Après la création de votre serveur, accédez à ses informations depuis l’onglet « Projets » en haut de la page. Vous y trouverez le serveur avec le nom que vous avez défini pendant le processus de création. Cliquez sur ce nom pour accéder au tableau de bord, où plusieurs informations telles que l’activité, la puissance, les backups et le réseau sont affichées. Vous trouverez également une option pour éteindre/allumer le serveur en haut à droite. Une autre information cruciale est l’adresse IP fixe du serveur, qui sera utilisée pour la connexion.
Connexion à notre Serveur :
Pour les utilisateurs Linux : Utilisez la commande suivante pour accéder à votre serveur : ssh adresse_ip_de_votre_serveur. Ensuite, entrez le mot de passe que vous avez défini pendant la création du droplet.
Pour les utilisateurs Windows :
Téléchargez et installez WinSCP depuis ce lien. Cet outil offre diverses fonctionnalités, y compris PuTTY, un client SSH. Vous pouvez télécharger PuTTY depuis ce lien.
Ouvrez WinSCP et, dans la fenêtre de login, cliquez sur « Nouveau site ». Entrez les informations relatives à votre serveur (adresse IP), le nom d’utilisateur (root) et le mot de passe défini précédemment.
Lors de la première connexion, un message de confirmation apparaîtra. Cliquez sur « Oui » pour continuer.
Une fois connecté, trouvez et cliquez sur l’icône représentant une flèche, cela ouvrira une session PuTTY.
Dans PuTTY, une session SSH s’ouvre automatiquement avec l’utilisateur root, vous demandant d’entrer le mot de passe.
Astuce : Pour entrer le mot de passe plus facilement, vous pouvez le copier et, lorsqu’il est demandé dans PuTTY, cliquer sur le bouton droit de la souris et appuyer sur « Entrer ». Cela collera et soumettra automatiquement le mot de passe.

Si toutes les étapes sont correctement suivies, vous devriez avoir accès à la ligne de commande de votre serveur, prêt à recevoir les commandes nécessaires que nous explorerons dans la seconde partie de cet article.